N'arrivant pas à progresser
en vol à voile comme je le souhaitais et éprouvant de grandes appréhensions
pendant les vols sur la campagne, même avec un instructeur !...,
j'avais commencé une formation avion avec M. Patrick
BRIENT. Elle avait débutée le 10 février 1996 à
l'aéro-club LOUIS ROULAND
de la société EUROCOPTER basé à l'aérodrome de
BERRE-LA FARE situé à LA FARE-les-OLIVIERS. J'avais obtenu ma
licence de pilote privé d'avion le 29 janvier 1998. Voici donc les
avions que je pilotais.
La formation avion s'était
effectuée à bord de 4 Maurane Saulnier :
- Rallye
100
à commande de volets manuelle et à train fixe.
- Rallye 880
(F-BXTT) à commande de volets électrique et train fixe. C'était
un 2+2 places à cellule allégée. Ils étaient tous les quatre équipés
d'un moteur de 100 CV et construits par la SOCATA (groupe Aérospatiale).
-

Le
RF4 D
: pour pouvoir piloter cet avion-planeur
qui possédait un train
escamotable monotrace, il me fallait, en 1999, obtenir la qualification
B
(*). Pour cela, à
l'Aéro-club de Berre-La Fare, je devais être lâché sur le TB 10
équipé d'une hélice à pas variable après un lâché préparatoire sur TB 9.
Ce dernier, par chance pour moi, avait été en révision générale
pour une période de plusieurs mois. J'avais donc pu suivre une formation
directement sur TB 10 et j'avais obtenu cette qualification B le 10 août 1999
me donnant du même coup l'autorisation de voler sur TB 9 dès son retour.
-
Le TB 9
était un avion 4 places à train fixe, à hélice à pas fixe,
à guidon et à commande de volets électrique. Il était équipé d'un
moteur de 160 CV.
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Le TB 10
est un avion 4 places à train fixe, à hélice à pas variable, à
guidon et à commande de volets électrique. Il était équipé d'un moteur
de 180 CV.
Tous deux étaient construits
par la SOCATA (groupe Aérospatiale)

TB 9 |

TB 10 |
La cellule du TB 9 était
la même que celle du TB 10. Les vitesses limites étaient identiques.
La masse maximale du TB 10 étant de 95 kg supérieure à celle du TB 9,
aux différentes configurations les paramètres vitesses de décrochage et facteurs
de charge étaient très légèrement différents.
Ces aéronefs étant plutôt utilisés
pour les voyages, ils ne correspondaient par tout à fait à mon programme de
vol uniquement dédié au plaisir de la promenade de plaisance par beau temps.
En outre, à piloter, je n'appréciais pas tout particulièrement la commande électrique
des volets et le guidon qui ressemblait plutôt à un volant de voiture.
Je préférais de loin la commande manuelle des volets et le manche à balai,
plus naturels pour moi, grâce auxquels j'avais l'impression de faire un peu
plus corps avec l'avion ce qui me procurais alors le plus grand plaisir.

CAP 10
Pour effectuer quelques entraînements
à la vrille et la découverte de la voltige de base, j'avais eu l'occasion, avec
M. Patrick BRIENT instructeur et M. Denis TRIVIER président du Club,
de faire quelques vols en CAP 10.
Lors de ma formation vol à voile
avec M. Jacques LENAIN instructeur, l'avion-planeur ATL et le moto-planeur GROB
109 avaient servi de complément à mon instruction.

ATL |

GROB 109 |
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(*) : |
La qualification B était nécessaire
pour exercer les fonctions de commandant de bord sur tout avion
de masse maximale au décollage inférieure ou égale à 2700 kg
équipés de dispositifs spéciaux, notamment :
- hélice
à pas variable,
-
train rentrant.
Depuis le 1er janvier 2000,, la qualification B n'était
plus nécessaire . Elle était incluse dans le nouveau
brevet appelé PPL (Private Pilot Licence).
Il fallait quand même relever une
première anomalie de la législation qui m'avait empêché d'utiliser
le RF4 D si ce n'était dès le début de mon inscription
au club tout au moins dès l'obtention de mon brevet avion. Le
RF4 D appartenait à la catégorie des avions-planeurs :
- enregistré sur
le registre des planeurs et moto-planeurs, son immatriculation
aurait alors commencé par les lettres F-Cxxx.
La licence de pilote de planeur aurait alors suffi pour l'utiliser.
Dans ces conditions, étant breveté vol à voile, j'aurais
pu utiliser le RF4 D malgré son train escamotable
monotrace qui était de même type que celui des planeurs
que je pilotais.
- enregistré sur
le registre des avions, son immatriculation commencé
alors par les lettres F-Bxxx. Sans la qualification
B à cause de son train escamotable, je
ne pouvais pas utiliser le RF4 D.
La
législation donnait à mon sens la priorité au jeu d'écriture
plutôt qu'à la capacité de pilotage et ne semblait pas considérer
qu'un vélivole puisse faire de l'avion. C'était étonnant
mais c'était le règlement !...
Une
deuxième anomalie qui me paraît de taille me semble-t-il : Le
RF4 D possède un train rentrant. Je passais donc la qualification
B sur le TB 10 qui avait
une hélice à pas variable mais pas
de train rentrant, c'est à dire tout
ce que n'avait pas le RF4 D. Ce qui
me paraissait encore plus étonnant, le RF4 D possédait,
comme tous les planeurs, des aérofreins
plus délicats à manuvrer qu'un train rentrant
sans un minimum de formation et que la législation ignorait
complètement !...
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