Pour
vérifier le niveau d'huile et effectuer la purge du réservoir
d'essence, il faut déposer les deux capots-moteur. Il ne dispose
pas de démarreur. Le lancement du moteur s'effectue donc suivant
une procédure manuelle.


Ce petit
aéronef est très agréable, facile, fin et précis à piloter.
A des régimes intermédiaires de l'ordre de 2500 à 2800 tours
par minute, il n'est pas trop bruyant ce qui permet de fort
belles promenades à 1000 ft-sol.
Il répond instantanément aux
sollicitations du pilote mais aussi à celles de l'aérologie. Il
demande de ce fait une vigilance permanente. En conditions
normales de thermique et de pente, il a le comportement d'un
planeur-école ce qui permettra éventuellement d'accroître
notablement son autonomie.
Sauf
conditions exceptionnelles,


cette autonomie restera néanmoins
en dessous des chiffres du manuel de vol. En transition c'est une
autre affaire, le taux de chute est très important et le moteur
sera d'un bon soutien. Sa finesse maximale est obtenue aux
environs de 115 km/h en mode transparent. Il monte sans
aucun problème en altitude jusqu'au niveau 115
**. Des
promenades de 3 heures à 3 heures et demi en régime
économique, par exemple vers la Montagne de la Blanche et les
Trois Evéchés (9713 ft), Saint-Etienne en Dévoluy et le
Pic de Bure (8890 ft), sont facilement envisageables dans le
cadre de l'autonomie de l'avion pour un retour vers Berre-La
Fare.
En période hivernale, réduit, le
moteur refroidit très rapidement. Il conviendra alors, pour
maintenir une température de l'ordre de 50°, de descendre avec
un régime d'au moins 2500 tours. La vitesse sera alors de
l'ordre de 160 à 170 km/h.
En
atmosphère turbulente, on préfèrera des
descentes à 1800, 2000 tours environ - 130 km/h
séparées par des paliers 2700 tours environ -
140 km/h, jamais pleins gaz, tous les 1500 pieds pour
faire remonter la
température qui
ne doit pas passer au dessous de 40°.