- Août 2018 -
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Conclusion sur l'étude du Train épicycloïdal |
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A l'issue de cette étude, qui m'a bien intéressé et amusé, je dois dire malheureusement que j'en suis à la même case départ. Je n'ai pas réussi à élucider les points qui me chagrinaient. L'idée que je me fais de l'utilisation d'un train épicycloïdal apparait bien éloigné de ce qui se fait actuellement.
Malheureusement, il semble difficile, voire impossible d'obtenir une description technique approfondie probablement pour de raisons de protections industrielles.
Je me serais bien laissé tenter par un véhicule hybride. La voiture électrique à batteries d'accumulateurs est une supercherie. Ces batteries ne peuvent être utilisées qu'en appoint pour essayer d'envisager des économies d'énergie. Elle fait l'objet d'une promotion démesurée dans les médias pour être zéro émission, ce qui, d'une part, est à peine presque vrai dans le périmètre immédiat perceptible (elle dégage au moins des microparticules provenant de l'usage des dispositifs de freinage !...), ce qui; d'autre part, est complètement faux si on sort de ce périmètre (aménagements spéciaux des infrastructures routières et autoroutières, construction de centrales nucléaires supplémentaires et d'usines de fabrication et de recyclage partiel de batteries produisant beaucoup de déchets, occupation stupide d'espaces pour l'implantation de bornes de recharges, bref la liste est très longues !...). Je reste persuadé, même convaincu, qu'elle serait plus polluante que la voiture thermique actuelle si elle venait à se généraliser dans les mêmes proportions. Pour moi, son empreinte écologique est une catastrophe à cause les moyens à mettre en œuvre pour la servir. De plus la majorité des constructeurs, essentiellement pour des raisons de poids, choisissent les moteurs électriques à aimants permanents provenant de l'extraction ultra polluante des terres rares dont la Chine a le monopole à 90% se mettant ainsi sous sa dépendance et excluent, sauf Renault semble-t-il, les moteurs électriques à aimants bobinés utilisant le cuivre assez réparti sur la planète !...
Le moteur thermique à encore de très beaux jours devant lui et pour un bon moment encore. Personnellement, je ne comprends pas pourquoi les constructeurs ne cherchent pas plutôt des solutions où l'emploi du moteur thermique serait optimisé en le faisant tourner à régime constant optimal, même en permanence comme 95% des automobiles du parc, réduisant ainsi la pollution, l'usure donc les coûts d'entretien..... ce que permet en fait un train épicycloïdal !...
En réalité, on ne fait rien d'autre que de déplacer la pollution vers des pays émergeants en oubliant de manière éhontée que la planète est commune à tous, faible motivation devant les comportements irresponsables des bobbies pour des profits égoïstes de courte vue.
Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi les constructeurs s'obstinent à fabriquer des voitures compliquées avec des fonctions dont on a guère besoin et qui augmentent le prix et la maintenance.
Dans l'usage d'un train épicycloïdal, je voyais une simplification de l'automobile par suppression d'organes souvent anti-mécaniques, comme un embrayage, une boite de vitesses. Alors pourquoi continue-t-on à avoir des embrayages sur une voiture hybride ?
La principale caractéristique d'un train épicycloïdal à deux degrés de liberté en mobilité réside quand même dans le fait que la vitesse de rotation d'un axe est linéairement dépendant des deux autres axes. Donc si un moteur thermique est lié à un premier axe menant, un moteur électrique à un deuxième menant aussi, le troisième axe est nécessairement mené directement et ceci, de manière continue sans rupture de séquence mécanique. Alors, pourquoi un deuxième moteur électrique sur ce troisième axe et qui plus est, le plus puissant ?... Je comprends parfaitement qu'il faille un moteur-générateur pour recharger les batteries. C'est peut-être pour cela que Toyota et Chevrolet ont installé des embrayages pour assurer la conversion en électricité de l'énergie dissipée durant les freinages et les descentes. Les deux véhicules sont alors des "usines à gaz" de toute façon beaucoup trop chères !... De mon point de vue, la Chevrolet Volt reste quand même la plus évoluée et la plus aboutie ce qui n'a pas été le cas de celui de la presse en particulier qui l'a assez démolie.
Pour moi, l'automobile n'a pas réussi à passer le XXIème
siècle. On fait passer pour du progrès un tas d'équipements inutiles, qui ne
servent qu'à attiser l'envie de gens qui se laissent prendre. Le numérique, au travers des
microordinateurs
embarqués, facilitent l'attractivité sans bienfait réel. La pollution ne reste
qu'un fallacieux prétexte pour tenter de mieux convaincre.
De plus,
il ne serait pas étonnant que les constructeurs utilisent le numérique pour
permettre de rendre les usagers otages des concessions par l'installation de
petits microprogrammes dont le but serait de provoquer des petites anomalies
pour les obliger à les consulter. Je suis un informaticien de métier, je peux
dire que c'est très facile à faire. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à regarder
Volkswagen, le premier à se faire prendre, Mitsubishi, Porsche, Audi et
autres... pour tricher sur la pollution lors des contrôles : le "Dieselgate"
!... De plus, cela permet d'augmenter les difficultés d'entretien par des
garagistes privés, moins chers que les concessions en général, en les obligeant
à s'équiper de matériels et d'outillages spécialisés comme les ordinateurs par
exemple, devenant obsolètes à terme qui rendront des voitures inopérantes bien
que mécaniquement en ordre de marche.
Non, pour ma part, et pour le moment en tout cas, il est hors de question que j'achète une voiture hybride et encore moins une voiture électrique à batteries d'accumulateurs. Je reste intimement convaincu que la voiture de la transition énergétique, puisque dans la transition nous sommes, reste une voiture électrique, certes, mais qui, à la place des batteries seules, produit elle-même son énergie grâce à un groupe électrogène thermique embarqué tournant à régime constant... en attendant mieux... probablement pour longtemps encore !... au moins, celle-là s'intègrerait absolument sans aucun problème dans la vie de tous les jours et sans changer les habitudes.
Enfin, si l'on regarde les prix d'achat, peut-on faire un investissement de plus de 15000 € pour faire uniquement (!) le tour de son pâté de maisons en ville ? encore moins une hybride de plus de 25000 euros qui devient thermique pure sur le réseau routier à plus de 70 km/h.
Enfin, pour le moment, rien ne me dissuade de l'idée qu'une automobile devrait être équipée d'un moteur thermique tournant à régime constant optimal entraînant une génératrice (groupe électrogène) dont la puissance électrique fournie, serait distribuée vers des moteurs électriques réversibles (un pour chaque roue) au travers d'un bloc électro-numérique de puissance : Plus d'embrayage, plus de boîte de vitesses, plus de différentiel et, si elle est montée d'électro-vérins de direction, adieu à la géométrie de Jeantaud qui, sciemment, use prématurément les pneumatiques dans tous les virages. Merci pour la planète !...
Malheureusement,... ce n'est pas dans les perspectives des constructeurs et des lobbies de l'automobile !...
Voir "sur l'automobile électrique à production autonome d'énergie"
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