Quelques histoires
amusantes ou insolites
récoltées de-ci de-là
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Deux millepattes s'aimaient d'amour tendre. Que faisaient-ils ? |
Perdu !... ils marchaient bras dessus, bras dessous, bras dessous, bras dessous, bras dessous, bras dessous......
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Il était une fois, Marius et Olive, deux compères marseillais très représentatifs de leur région, n'ayant pas leurs langues dans leurs poches surtout Marius, le plus exubérant et connu pour ses exagérations. Ils faisaient tous deux un séjour touristique à New York.
Attablés à une terrasse d'un café, ils engagèrent la conversation avec un américain et un belge, assis à une table proche de la leur.
Le belge pris la parole pour dire avec l'accent bien connu : — « Nous, en Belgique, nous avons le plus beau monument du monde à Bruxelles, le Makenpiss ..» » |
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Sur ces paroles, l'américain lança en français, aussi avec un accent bien prononcé en se tournant vers Marius : — « Nous, à Chicago, nous avons le plus haut gratte-ciel du monde, "the Sears Tower" plus grand que votre Tour Eiffel... » Certes, plus grand que la Tour Eiffel, mais quand même, loin derrière d'autres grattes-ciel d'autres pays !... |
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Bien entendu, Marius se sentit obligé de répondre et de dire la sienne, lui, avec son accent bien marseillais : — « Nous, en France, à Marseille, nous avons "La Cannebière", une avenue qui fait 10 kilomètres de long... » Un peu... même beaucoup gêné, il se retourna vers Olive qui lui fit un signe de désapprobation pour son exagération. Il poursuivit donc : — « sur 2 mètres de large !... » |
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Nous étions quelque part en Kabylie. La paroisse du village organisait la kermesse annuelle à l'occasion des Fêtes de Pâques. Il y avait donc le Père Blanc qui célébrait les offices et trois ou quatre Sœurs Blanches occupées habituellement à l'éducation religieuse des enfants, quelques enfants européens mais aussi quelques enfants de la population locale kabyle. Elles assuraient aussi des soins infirmiers.
![]() Confection d'objet de vannerie (Collection de Jean de Crescenzo) |
Tout le monde était convié à cette kermesse, dans la grande cour du presbytère. Les religieux s'étaient employés à préparer les différents étals de fruits, de pâtisseries, de jouets, de bibelots et d'objets pour une petite loterie, bref, tout ce qui pouvait être récupéré chez les commerçants ou fabriqué localement comme ces paniers et plats de vannerie ci-contre.
Une toute jeune Sœur Blanche était arrivée quelques semaines auparavant et proposa au Père Blanc et la Mère :
— « Et si nous improvisions une petite sauterie pour les jeunes du village ? »
Sa jeunesse, toute fraiche de sa vie pré-sacerdotale, finit par les convaincre de leurs réticences instinctives.
Il fallait donc, pour ce petit bal champêtre, récupérer ou se faire prêter des disques, vinyle à l'époque. La jeunette revînt donc avec une pile de 45 tours que la Mère parcourut avec soin et toutes deux se mirent à écouter un à un tous les disques.
Il y en avait un qui chantait à un certain moment : « ..... Le matin je t'aime et le soir encore plus .... »
— « Ah non, ce morceau ne doit pas passer à la fête, il est très tendancieux ! » dit la Mère.
— « Mais, ma Mère, les musiques sont tellement belles, ce serait dommage. Laissez-moi faire, je vais gratter tous les passages délicats » lui répond-elle.
Devant l'enthousiasme juvénile de sa jeune collègue, elle accepta finalement et, dans sa chambre la jeune soeur se mit à écouter et à rééecouter le morceau avant de le dégrader en pensant à ses années d'adolescente.
Elle repéra avec attention le passage litigieux et, avec une petite aiguille fine, elle grata le sillon à l'endroit des paroles à censurer.
Vînt donc le jour de la kermesse et de la sauterie en fin d'après-midi. Tous les jeunes villageois s'amusaient gaiment à danser quand le fameux disque commença sa ritournelle jusqu'au moment où l'on put entendre :
« ..... Le matin je t'aime et le soir "trrac a trrac, trrac a trrac, trrac a trrac".... !!!... »
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À partir des collections de Jean de Crescenzo et de Marcel Lagarde, quelques photographies qui chantent la Kabylie en Algérie :
![]() La coiffeuse |
![]() Le café maure |
![]() Le vendeurs de figues |
D'autres cartes postales de la Kabylie des mêmes collections
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Une famille belge vient en France pour un séjour au Mont Saint-Michel. Le couple est émerveillé par le monument, sa situation et l'océan à cet endroit.
A la fin du séjour, la dame demande à son mari de l'emmener à nouveau près de ce site grandiose pour emporter de l'eau qui l'entoure en guise de souvenir un peu comme on emporte de l'eau bénite de la grotte de Lourdes.
Seulement voilà, quand ils arrivèrent sur les lieux l'océan s'était retiré et plus aucune possibilité de puiser de l'eau autre que celle des flaques boueuses ça et là. Avec son accent belge bien caractéristique, presque inimitable mais fort sympathique, elle dit à son mari :
— « Ben Gabriel, t'as vu,!... il n'y a plus l'eau qu'il avait hier ! »
— « Mais ma belle Murielle, ch'te l'avais dit tantôt ... nous venons trop tard ... qu'est-ce que tu veux !... beaucoup de gens sont venus avant nous et ils ne nous ont rien laissé !.... »
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Une famille française du Sud de la France part en voyage durant les congés du mari. Ils habitent une charmante bastide en pleine campagne. Pour ne pas laisser le logis inoccupé durant leur absence, ils ont fait appel à une location.
Vînt donc le jour de la prise de la demeure par un couple de suisses. Comme spécifiés dans le contrat, la location était assujettie à quelques petites et légères tâches. La propriétaire commença donc à donner à la dame vacancière les quelques petites instructions au sujet des poules de son poulailler.
— « Ne vous inquiétez pas Madame, mes poules ne sont pas très capricieuses, Il suffit que vous leur donniez tous les jours vers 10 heures, 11 heures, deux bols de grains de blé du sac que je vous ai préparé ici dans l'atelier. »
— « Très bien, très bien » répondît-elle « ce sera fait »
Au bout de quelques jours de vacances, les propriétaires téléphonèrent à leur bastide pour savoir si les locataires suisses n'avaient pas de problème.
— « Bonjour Madame, comment allez-vous dans notre campagne, est-ce que tout se passe bien ? » demanda la propriétaire.
— « Rassurez-vous, Madame, y a pas de souci » répondît-elle « Il n'y a qu'une petite chose, vous savez, vous m'avez dit de donner deux bols de grains chaque jour, !.. l'ennui, c'est que dans le sac il n'y avait qu'un seul bol !... »
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Notre progéniture est formidable, la génération 2016 est arrivée comme le vin nouveau peut-on dire. Voici donc quelques clichés envoyé par le copain Francis du club de Vol à Voile de Vinon :
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Pas de temps à perdre !... |
Ça c'est mon alphabet préféré !... |
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Les peluches sont tristes !... |
Personne veut jouer avec moâ !... |
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Pétard !.. jojo le gus !... |
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Dans la savane africaine, une chamelle rencontre un éléphant pour la toute première fois.
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– | Dis-moi, t'es quand même sacrément gonflé de poser cette question !... Et toi !...pourquoi as-tu la bistouquette au milieu de ta figure !... |
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Quelques vidéos d'animaux :
Le chat ébahi !... |
Amour entre chiens et chats |
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Le confinement de mars-avril 2020 :
Nostalgie du voyage !... |
La distanciation !... |
![]() A chacun son tour !... |
![]() Non respect du confinement |
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En 1660, en temps de confinement , la fille de Mme de Sévigné, hébergée par des cousins de province dans leur beau domaine à la campagne, écrit à sa mère :
Ah ! vous dirais-je Maman A quoi nous passons le temps. Avec mon cousin Eugène, Sachez que ce phénomène Nous a inventé un jeu Auquel nous jouons tous deux. Il m'emmène dans le bois, Sortie bien autorisée, Kilomètre pas dépassé. Il me dit: "déshabille-toi ", Nous jouerons à la poupée. Quand je suis toute effeuillée, Il me fait par terre coucher, Et de peur que je n'aie froid Il vient se coucher sur moi. Puis il me dit d'un ton doux : "Écarte bien tes genoux" Et la chose va vous faire rire Il embrasse ma tirelire. Ah ! vous conviendrez Maman Qu'il a des idées vraiment, C’est un cousin très charmant ! Puis il sort, je ne sais d'où Un p'tit animal très doux, Oh le joli petit chou ! D'ailleurs, il vous le montrera Quand le printemps reviendra. Et c'est juste à ce moment Que le jeu commence vraiment. Eugène prend sa petite bête Et la fourre dans une cachette Qu'il a trouvée, le farceur, Où vous situez mon honneur. Mon cousin a bien du mal A calmer son animal. Il essaye de l’rattraper, Mais il est tout essoufflé. Moi je ris à perdre haleine Devant les efforts d'Eugène. Si vous étiez là, Maman Vous aussi ririez autant. Au bout de quelques instants Sa p'tite bête sort en pleurant. Alors Eugène très charmant La remet dans son vêtement. Et puis tous deux nous rentrons Sagement à la maison. C’est un cousin merveilleux Il connait des tas de jeux. Demain soir, sur la carpette Il va m'apprendre la levrette. Si vraiment c'est amusant Je vous l’dirai en rentrant. Voici ma chère Maman En ces temps de confinement, Comment je passe mon temps. Vous voyez je suis très sage. Je fuis tous les bavardages Et j'écoute vos leçons : Je ne parle pas aux garçons. |
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Assez bluffant !...
Sortie de voiture !...
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Pierre Péchin en sabir !...
La_céggal_é_la_fôormi !...
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